#jesuiscoexister

Publié le par lebreton87

Bonsoir à tous !

 

Oui je sais, j'en ai mis du temps pour écrire cet article, mais maintenant que je me suis décidé et que je pense avoir trouvé la formule, je ne compte pas m'arrêter là.

 

Mais, assez parlé de moi. Vous devez avoir quelque questions à propos du titre de cet article ( enfin j'espère, sinon il ne sert à rien, ce qui voudrait dire que je ne sers à rien :P )

 

Donc, vous devinez, j'espère que le hashtag #jesuiscoexister et une référence à #jesuischarlie, c'est donc pour montrer que la coexistence est depuis longtemps, pour moi un principe de vie, c'est une une part intrinsèque de moi-même, cela me définit, c'est mon identité et que je l'assume totalement. Tout comme, #jesuischarlie représente pour moi, la liberté d'expression, telle que la voit la rédaction de Charlie Hebdo à savoir que l'on peut rire de tout, dans le cadre de la Loi, ou qu'on peut dénoncer cette loi, si on a le sentiment qu'elle est contraire à la dignité humaine.

Je ne suis pas d'accord avec le fond des idées de la ligne éditoriale de Charlie Hebdo ( qui je l'espère ne changera pas de si tôt (voire jamais), car ce serait s'avouer vaincu par rapport à ceux qui ont commandité les attentats du 7 au 11 janvier 2015 et aussi ceux qui applaudissent sous cape, tous les extrêmistes que Charlie Hebdo combat, même si eux aussi, sont à la limite d'une fome d'extrêmisme ),  mais j'affirme que la caricature et la satire sont une nécessité, de même que l'utilisation la plus large possible de la liberté d'expression.

Enfin bref, je dévellopperai ce point dans le billet suivant.

 

Donc , si #jesuiscoexister, qu'entends-je par coexister ?

Pour être tout à fait honnête, le 27 janvier 2015, j'ai créé avec des amis le groupe local de Limoges de l'association "Coexister", en partie en réaction aux attentats, dont j'ai parlé plus haut. Pour moi, comme pour beaucoup, il y aura un avant et un après 7 janvier 2015. J'ai donc décider de propager par tous les moyens le message de l'association et j'irais même plus loin. En effet, pour moi, quelque soit nos convictions (religieuses, spirituelles, croyances, et modes de vie ) , plutôt que faire en sorte d'essayer de convaincre/persuader l'autre par des méthodes prosélythes, coercitives, voire violentes. Faisons en sorte d'aller à la rencontre de l'Autre, de l'écouter dans le but de le connaître, sans renier ce que nous sommes intrinsèquement. C'est pourquoi, quand il y a désaccord, il ne faut pas penser qu'on doit mettre de côté notre droit de réponse, nous sommes dans une démocratie républicaine dont l'un des pilier est la liberté d'opinion au même titre que la liberté d'expression, profitons-en, toujours dans le respect de l'Autre (ce qui implique le respect, ou à tout le moins, la tolérance des opinions d'autrui). Prenons nos différences comme une richesse et non pas, comme un obstacle.

Mais la Coexistence Active va plus loin encore, car accueillir les idées d'autrui, comme une richesse, implique de le laisser agir selon ses idées, tant qu'elles respectent la loi, voire agir et réagir en lien avec lui et non contre lui. C'est, non seulement respecter le fait que, par exemple, quelqu'un n'est pas envie, ou ne puisse pas de part ses croyances ou sa religion, manger quelque chose, mais aussi lui faciliter la vie et essayer de comprendre, pourquoi il agit ainsi. C'est de ne pas imposer une vision, notament sous de faux prétextes économiques, sociaux ou culturels.

 

Pour nourir votre réflexion, je ne saurais que trop vous conseiller de réfléchir aux quelques lignes ci-dessous et qui concerne légalement tous les européens dont les pays on ratifier cette convention.

 

Article 9 de la Convention européenne
des Droits de l’Homme
Article 9
Liberté de pensée, de conscience et de religion
1 Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de
religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de
conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa
conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé,
par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des
rites.
2 La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire
l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi,
constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique,
à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de la santé ou de la
morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d’autrui.
A très vite,
Kala Nag

Publié dans Principes

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